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タイトル: 枯木にさく詩 : 詩的イメージの一系譜
その他のタイトル: Les poemes fleurissant sur les arbres morts --Remarque sur un type d'image poetique
著者: 興膳, 宏  KAKEN_name
著者名の別形: Kozen, Hiroshi
発行日: Apr-1990
出版者: 京都大學文學部中國語學中國文學硏究室內中國文學會
誌名: 中國文學報
巻: 41
開始ページ: 1
終了ページ: 39
抄録: L'arbre sert généralement à symboliser, en Chine ou en occident, la vie en évolution perpétuelle ou le dynamisme de croissance. Mais dans la poésie classique chinoise, on découvre souvent des arbres morts qui, contrairement aux images d'arbre plus répandues, vont épuiser leur dernière source de vie. C'est Mei Sheng 枚乘 (?-140 av.J.-C), poète des Han Antérieurs, qui introduisit en premier lieu cette sorte d'image d'arbres morts dans l'oeuvre littéraire. Dans un chapitre des Sept leçons 七發, il représente un paulownia, vivant au fond d'une haute montagne, exposé aux sévères épreuves de la nature, et toujours menacé de mort. De cet arbre abattu, on fabrique un luth dont la mélodie pathétique émeut même le coeur des oiseaux et des animaux. L'auteur décrit en détail la situation tragique du paulownia pour insister sur l'origine de ce jeu émouvant du luth. Il offrit, en effet, aux poètes postérieurs ce modèle d'arbre mort. Yu Xin 庾信 (513-581), poète des Six Dynasties, qui vécu 700 ans après Mei Sheng, invente à nouveau un type d'arbre mort. Il dépeind dans le Fu sur un arbre mort 枯樹賦 ainsi que dans d'autres oeuvres poétiques beaucoup d'arbres sans vie, évoquant la peine de l'auteur lui-même. En effet, Yu Xin, originairement sujet des Liang 梁, une des Dynasties du Sud, passa malgré lui la dernière moitié de sa vie sous la souveraineté des Zhou 周, pays nordique et vieil ennemi. Tout en imitant l'image de l'arbre mort de Mei Sheng, il y ajoute l'action de symboliser son coeur. Les poètes postérieurs reprirent certainement son image de l'arbre ainsi que celle de Mei Sheng. Dans les oeuvres de Lu Zhao-lin 盧照鄰 (637?-689?), poète des Tang, né un demi siècle après la mort de Yu Xin, on peut trouver un autre type d'arbre mort. Quelques arbres aux branches et aux feuilles peu nombreuses, représentés dans le Fu sur poirier malade 病梨樹賦 et dans d'autres ouvrages, semblent épuisés et misérables, évoquant ainsi l'auteur alors frappé par une paralysie bien grave. Le poète déplore par les images de l'arbre mort l'affaiblissement de son corps et de son esprit. Le quatrième et le dernier poète qu'on traite ici, c'est Du Fu 杜甫 (712-770), né 30 ans après le décès de Lu Zhao-lin. Parmi les poèmes qu'il composa lors de son séjour à Cheng-du 成都, 4 oeuvres traitent des 4 catégories d'arbres suivants: le cyprès, l'oranger, le trachycarpus et le camphrier, menacés également par la mort. Ces poèmes, tout en étant postérieurs à ceux de l'arbre mort déjà vu chez Mei Sheng, Yu Xin et Lu Zhao-lin, n'en sont pas moins innovateurs. Tandis que les arbres de Yu Xin et de Lu Zhao-lin reflètent la douleur des poètes eux-mêmes, ceux de Du Fu expriment plutôt sa critique envers la politique ou la société de son époque. Une image poétique, une fois produite par un poète, peut régler la pensée de sa postérité, mais en même temps il peut s'y ajouter par la suite quelqu'autre sens pour établir un nouveau type d'image.
DOI: 10.14989/177467
URI: http://hdl.handle.net/2433/177467
出現コレクション:第41册

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