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タイトル: デカルトと自覚の問題 : コギトの弁証法性
その他のタイトル: 《Articles》Descartes et le problème de la prise de conscience : La dialecticité du cogito
著者: 実川, 敏夫  KAKEN_name
著者名の別形: JITSUKAWA, Toshio
発行日: 31-Mar-2004
出版者: 京大・西洋近世哲学史懇話会
誌名: 近世哲学研究
巻: 10
開始ページ: 3
終了ページ: 21
抄録: Lorsque nous réfléchissons sur nous-mêmes, le plus souvent nous nous considérons nous-mêmes comme un objet ou comme un autre. Mais cette objectivation n'est pas une vraie réflexion. Comment faire? Revenons au philosophe qui a posé le cogito au foyer de la philosophie pour la première fois. Le doute méthodique de Descartes conduisant au cogito nous enseigne qu'il faut s'éloigner de soi-même pour atteindre soi-même. L'identité du déterminant et du déterminé, c'est la prise de conscience sur soi-même. A ce point de vue de la dialecticité de la conscience de soi, nous essayons examiner à nouveau certains textes de Descartes pour lui arracher sa vraie valeur et sa vérité. En premier lieu, en critiquant Henry qui fait radicalement opposer l'immanence à la transcendance, nous montrons que le cogito de Descartes est l'immanence par la transcendance. Je ne suis certain de mon existence qu'en assumant mes propres pensées. «Je suis, j'existe, cela est certain; mais combien de temps? à savoir autant de temps que je pense», dit Descartes. Moi qui suis une chose pensante, je dois m'exprimer moi-même dans le temps. La transcendance de soi comme expression est la réalisation même de l'immanence à soi. En deuxième lieu, en modifiant l'interprétation par Levinas qui affirme que l'idée de l'infini implique une âme capable de contenir plus qu'elle ne peut tirer de soi, et que le sujet cartésien se donne un point de vue extérieur à lui-même à partir duquel il peut se saisir, nous montrons que Descartes ne pose pas l'infini au-delà du fini et qu'il suggère l'identité du primat de l'infini et du primat du fini. Ainsi, en approfondissant la notion cartésienne de l'idée de Dieu, nous y trouvons un cogito par lequel le fini prend conscience de sa finitude tout en étant le fini. En dernier lieu, en développant un essai sur la liberté cartésienne par Sartre qui écrit que la liberté humaine n'est pas limitée par un ordre de vérités et de valeurs et que notre liberté n'est bornée que par la liberté divine, nous montrons que la nécessité des vérités éternelles, signifiant la relation entre Dieu et nous, nous fait avoir conscience que nous avons été créés par Dieu. Ainsi, en approfondissant la doctrine de la création des vérités éternelles, nous y trouvons un cogito où nous avons l'expérience de l'identité de la nécessité et de la contingence.
DOI: 10.14989/192370
URI: http://hdl.handle.net/2433/192370
関連リンク: http://modephil.sakura.ne.jp/wordpress/studies/
出現コレクション:第10号

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