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DCフィールド言語
dc.contributor.author中島, 英司ja
dc.contributor.alternativeNakashima, Eijien
dc.contributor.transcriptionナカシマ, エイジja-Kana
dc.date.accessioned2007-05-09T07:55:46Z-
dc.date.available2007-05-09T07:55:46Z-
dc.date.issued1981-06-10-
dc.identifier.issn0914-143X-
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/2433/24447-
dc.description.abstractNous traitons, dand cet article, des problèmes de la perception chez Descartes, spécialement de celle qui se produit par l'entremise des sens. Il s'agit des points suivants: 1°, comment Descartes fait-il l'analyse de la perception en critiquant les idées des penseurs précédents?; 2°, quelle est la signification épistémologique de la théorie cartésienne de la perception? Concernant d'abord les sens en général, Descartes présente, dans la Dioptrique, la théorie causale et mécanique de la perception, en rejetant la doctrine des espèces intentionnelles: d'après lui nos sentiments viennent immédiatement des mouvements qui sont excités par l'objet dans le cerveau. Ensuite il divise, en ce qui concerne la vision, toutes les qualités en deux catégories: 1°, la lumière et la couleur qui seules appartiennent proprement au sens visuel; 2°, la situation, la distance, la grandeur et la figure de l'objet qui ne s'aperçoivent que par l'aide de la pensée: le jugement, le raisonnement et l'investigation du monde extérieur par l'âme. Certes on ne peut pas nier que la perception de l'objet ne soit déterminée par cet objet luimême, mais il ne faut pas oublier qu'elle se forme «par une action de la pensée». Ce que Descartes met en lumière, c'est que cette détermination de la perception par l'objet n'est ni immédiate ni mécanique: elle est faite par la médiation de l'action du sujet. La signification épistémologique de cette théorie consiste à considérer la perception comme produit des actions réciproques entre le sujet et le monde extérieur, et à éliminer l'opposition absolue de l'idée et de l'objet qu'elle représente. Enfin, les couleurs, les odeurs et les autres qualités semblables sont certainement subjectives en tant que sentiments qui n'ont aucune existence hors de la pensée. Mais la perception de l'objet engendrée par l'action de la pensée est claire et distincte, c'est-à-dire adéquate à l'objet, dans la mesure où les conditions nécessaires n'y manquent pas. De là nous pourrions conclure que pour Descartes le monde perçu, si l'on considère seulement celui des qualités spatiales, coïncide dans une certaine mesure avec le monde physique.fr
dc.format.extent906145 bytes-
dc.format.mimetypeapplication/pdf-
dc.language.isojpn-
dc.publisher京都大学哲学論叢刊行会ja
dc.titleデカルトの感覚知覚理論ja
dc.title.alternativeLa théorie cartésienne de la perceptionfr
dc.typedepartmental bulletin paper-
dc.type.niitypeDepartmental Bulletin Paper-
dc.identifier.ncidAN00005497-
dc.identifier.jtitle哲学論叢ja
dc.identifier.volume8-
dc.identifier.spage1-
dc.identifier.epage10-
dc.textversionpublisher-
dc.sortkey01-
dcterms.accessRightsopen access-
dc.identifier.pissn0914-143X-
出現コレクション:第8号

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