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jps_44_09_327.pdf | 1.16 MB | Adobe PDF | 見る/開く |
タイトル: | ブロンデルの『行動 (1893)』に於ける認識と存在との関係 |
その他のタイトル: | Les rapports de la connaissance et de l'être dans “L' Actions” (1893) de Maurice Blondel |
著者: | 長谷, 正当 ![]() |
著者名の別形: | Hase, Shôtô |
発行日: | 1-Jul-1970 |
出版者: | 京都哲學會 (京都大學文學部内) |
誌名: | 哲學研究 |
巻: | 44 |
号: | 9 |
開始ページ: | 327 |
終了ページ: | 344 |
抄録: | Quel rapport y a-t-il entre christianisme et philosophie, tel est le point central autour duquel gravite la pensée de Maurice Blondel: ce que le philosophie de “L'Action” se propose avant tout, c'est d'élucider le point de rencontre où christianisme et philosophie se rejoignent, de façon à pouvoir élaborer ainsi “une philosophie qui soit religieuse non pas par hasard mais par essence”, selon le mot de Tresmontant. A l'arrière-plan de cette intention de Blondel, il y a tout naturellement la tendance prédominante au sécularisme suscitée par les positivistes de l'époque, puis les circonstances historiques qui aboutirent à une scission entre la réalité humaine et la réalité chrétienne, dès que l'humanisme se rendit indépendant d'un christianisme qui n'arrivait plus à le circonscrire, et qui provoquèrent simultanément l'apparition d'une philosophie et d'une théologie, qui n'ayant aucune relation mutuelle finirent par se développer indépendamment l'une de l'autre sur deux lignes parallèles. Toutefois, ce que Blondel se propose de faire en cette conjoncture, ce n'est pas l'apologie d'un simple chrétien, comme on a semblé le croire d'une façon générale. En d'autres termes, il ne s'agit pas du tout pour lui de se mettre du côté du théologien pour “donner une interprétation philosophique de l'Evangile”, selon l'expression de Valensin, et encore moins de faire valoir vis-à-vis de la philosophie des raisons que le christianisme présente comme des vérités de foi. Une pareille tentative n'aboutirait à rien de plus qu'a un lien externe entre christianisme et philosophie. Pour saisir le lien vivant qu'il y a entre christianisme et philosophie, ce n'est pas du point de vue de la théologie ou du genre d'apologie signalé ci-dessus qu il faut partir, mais plutôt du coeur même de cette réalité humaine, qui a fini par se soustraire à la quintessence du christianisme, qu'il faut partir; plus encore, c'est en examinant à fond cette réalité même jusqu'à ce que l'on puisse y découvrir, en son sein, le filon qui peut mener au christianisme que l'on pourra réussir enfin à saisir ce lien vivant qu'il y a entre christianisme et philosophie. En d'autres mots, ce n'est point en imposant des limites à la philosophie que l'on pourra découvrir le point de liaison qui l'unit à la théologie, mais c'est plutôt en poussant jusqu'à l'extrême limite la recherche philosophique que ce point de liaison finira par se manifester an sein même de la philosophie. A vrai dire, ce qui fait l'originalité de Blondel, c'est qu'il a voulu, d'après Bouillard, “construire une philosophie qui, par la logique de son mouvement rationnel, se portât d'elle-même au devant du christianisme et, sans imposer la foi, posât inévitablement le problème chrétien”. Toutefois, on ne peut passer sous silence le fait que pendant toute sa vie Blondel a été fortement influencé par les mystiques chrétiens, comme saint Bernard, saint Paul, saint Jean, et que cette expérience chrétienne a toujours été le fil conducteur de ses réflexions. Mais cette influence n'a aucunement empêché les recherches de Blondel d'être philosophiques, car loin de porter un jugement sur la vérité du christianisme du point de vue du théologien, Blondel s'efforce toujours de montrer, à partir d'une mise en question totale de l'existence humaine, que la vérité même de ce christianisme correspond aux plus profondes aspirations de l'existence humaine. Le caractère philosophique de son oeuvre consiste précisément en ce qu'il n'essaie pas d'élucider de façon unilatérale l'expérience humaine par la vérité du christianisme, mais bien plutôt en ce qu'il s'efforce toujours de soumettre cette vérité même à une nouvelle réflexion par l'intermédiaire de l'expérience humaine totale. Cela revient à orienter la philosophie par l'intermédiaire de la théologie et à universaliser la théologie par l'intermédiaire de la philosophie, ou bien, selon les mots de Blondel lui-même, à “la constitution de la philosophie intégrale dans le christianisme intégral”. L'analyse intégrale de l'action de l'homme se fait dans une telle perspective. |
DOI: | 10.14989/JPS_44_09_327 |
URI: | http://hdl.handle.net/2433/273423 |
出現コレクション: | 第44卷第9册 (第515號) |

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