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jps_46_10_963.pdf | 1.78 MB | Adobe PDF | 見る/開く |
タイトル: | ダルマキールティのアポーハ論 |
その他のタイトル: | Théorie de l'Apoha chez Dharmakīrti |
著者: | 赤松, 明彦 ![]() ![]() |
著者名の別形: | Akamatsu, Akihiko |
発行日: | 20-Apr-1980 |
出版者: | 京都哲學會 (京都大學文學部内) |
誌名: | 哲學研究 |
巻: | 46 |
号: | 10 |
開始ページ: | 963 |
終了ページ: | 991 |
抄録: | La spéculation concernant le sens du mot, ou l'objet signifié par le mot, a pris naissance tôt dans l'Inde ancienne. A la différence des écoles brahmaniques, qui estiment que le mot désigne directement une entité réelle, soit l' "universel" (sāmānya) soit la "forme spécifique" (vyakti), les docteurs bouddhistes soutiennent que le mot n'a d'autre fonction qu' anyāpoha, c'est-à-dire, sa fonction est uniquement de différencier un objet de tout autre objet. C'est Dignāga (ca. 480-500 ap. J. -C.) qui a élaboré le premier ladite théorie d' anyāpoha. Or, Dharmakīrti (ca. 600-660. ap. J. -C.), disciple de Dignāga, dans le premier chapitre intitulé 'Svārthānumāna', de son premier ouvrage, le Pramānavārttika, ainsi que dans son auto-commentaire, a développé en détail la théorie d' Apoha pour défendre celle de Dignāga contre la critique de Kumārila (ca. 600-660 ap. J. -C.), philosophe réaliste de la Mīmāmsā. Dharmakirti donne des explications détaillées à propos du processus de la construction de la connaissance conceptuelle. Il distingue trois phases dans ces processus : celle d'êtres extérieurs (A), celle de leurs images variées de perception (B), et celle d'une image commune conceptuelle (C). Entre ces trois phases s'établissent des relations de cause à effet : il résulte B de A, et C de B. Notre opération conceptuelle suit ce processus en sens inverse. En superposant l'image commune sur des images de perception et ensuite sur des êtres extérieurs, nous arrivons à comprendre les objets individuels sous un aspect commun. Des êtres réels homologues, par ailleurs, ont la capacité de se différencier euxmêmes de toutes les autres choses hétérogènes, puisqu'ils ont la même efficacité causale (arthakriya), c'est-à-dire, la capacité pour produire indirectement une même image conceptuelle. L'anyapoha constitue, par conséquent, l'image conceptuelle produite par des êtres réels, et le mot désigne cette image conceptuelle. |
DOI: | 10.14989/JPS_46_10_963 |
URI: | http://hdl.handle.net/2433/273547 |
出現コレクション: | 第46卷第10册 (第540號) |
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