生と死 : ベルクソニズムからの寄与

Abstract

Dans son "Essai sur les données immédiates de la conscience" H. Bergson a choisi d'abord, pour éprouver sa méthode, le problème de la liberté. Par là même il se replace dans le flux de la vie intérieure. Sa méthode, c'est de poser les conditions générales de l'observation directe, immédiate, de soi par soi. Cette observation interne est faussée par les habitudes que nous avons contractées. L'altération principale est sans doute celle qui a créé le problème de la liberté, ----un pseudo-problème, né d'une confusion de la durée avec l'étendue. D'un autre côté, l'héroïsme en "Les deux sources de la morale et de la religion" est, lui-même, retour au mouvement, et il émane d'une émotion ---- communicative comme toute émotion ---- apparentée à l'acte créateur. Or, «il faut distinguer deux espèces d'émotion», dit Bergson en "Les deux sources". Deux espèces d'émotion; c'est l'émotion infra-intellectuelle d'une part et émotion supra-intellectuelle d'autre part. Dan la première, l'émotion est consécutive à une idée ou à une image représentée. C'est l'agitation de la sensibilité par une représentation issue d'une société qui ne vise qu'à se conserver. Mais l'autre émotion n'est pas déterminée par une représentation. Par rapport aux états de cette représentation, ce n'est pas un effet mais une cause. C'est un sentiment de libération de la vie. Et «l'âme ainsi libérée déclarera l'obstacle matériel inexistant», dit Bergson. En Bergsonisme l'obstacle matériel, c'est vraiment un pseudo-problème, né d'arrêt de la vie en elle-même. L'objet de cet article est d'examiner le problème de l'obstacle matériel de la vie comme un pseudo-problème, autrement dit, d'examiner le problème de la mort comme un pseudo-problème en Bergsonisme.