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dc.contributor.author倉田, 隆ja
dc.contributor.alternativeKURATA, Takashien
dc.contributor.transcriptionクラタ, タカシja-Kana
dc.date.accessioned2022-05-23T09:29:46Z-
dc.date.available2022-05-23T09:29:46Z-
dc.date.issued1996-10-10-
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/2433/273727-
dc.description.abstractDans la VIe Méditation, concernant l'existence des choses corporelles, Descartes dit ainsi: «Dieu m'a donné une très grande inclination (magna propensio) à croire que les idées des choses sensibles me sont envoyées des choses corporelles.» Il prouve l'existence des choses corporelles en s'appuyant sur cette inclination. Dans ce traité, en mettant au point cette «grande inclination», je voudrais examiner la pertinence de la preuve de l'existence des choses corporelles que montre Descartes dans sa VIe Méditation. D'abord, j'aborde le terme impetus qui se trouve dans la IIIe Méditation. Pour ce terme, la version francaise emploie le même mot «inclination» que pour propensio. D'après Descartes, cette inclination (impetus) me porte à croire qu'il y a des choses "hors de moi" qui envoient "en moi" leurs idees ou images. Si cette inclination (impetus) est identifiée avec l'autre inclination (propensio) dans la preuve de l'existence des choses corporelles, il faut admettre que cette preuve n'est ni sûre ni certaine. Car l'inclination de la IIIe Méditation (impetus), comme le dit Descartes, n'est qu'une impulsion aveugle. En effet, plusieurs commentateurs doutent de la pertinence de cette preuve en identifiant ces deux inclinations. Mais il me semble que cette identification est peu raisonnable. Il faut prêter plus d'attention à ce que Descartes emploie deux expressions différentes en latin (impetus et propensio). Le terme propensio, avec le même adjectif magna, se trouve en un autre endroit de ses Méditations, où il s'agit d'un jugement vrai et certain. C'est dans la IVe Méditation. Descartes y dit ainsi: «Je ne pouvais pas m'empêcher de juger qu'une chose que je concevais si clairement était vraie, ...... parce que d'une grande clarté qui était en mon entendement, a suivi une grande inclination (magna propensio) en ma volonté.» L'inclination (propensio) de la preuve de l'existence des choses corporelles est beaucoup plus proche de cette inclination (propensio) de la IVe Méditation que l'inclination (impetus) de la IIIe Méditation. Et pourtant, les deux premières inclinations ne sont pas exactement les mêmes choses. La grande inclination de la IVe Méditation doit suivre la perception claire et distincte saisie par l'entendement. Ego sum, par exemple, est cette sorte de perception. Quant à la grande inclination dans la preuve de l'existence des choses corporelles, elle provient de ce que Dieu ne m'a donné aucune faculté pour connaître le fait que Dieu m'envoie les idées des choses sensibles immédiatement par lui-même, ou par l'entremise de quelqu'autre créature plus noble que le corps. Le jugement que les idées des choses sensibles sont envoyées des choses corporelles, c'est le seul parti que l'entendement fini puisse prendre dans une alternative. Il est done certain que ce jugement n'est pas formé par une impulsion aveugle (impetus). La grande inclination qui me porte à ce jugement résulte, pour ainsi dire, nécessairement d'une impuissance de l'entendement fini. Mais cependant, elle differerait de celle qui suit la perception claire et distincte elle-même. Il me semble que cette différence a contraint Descartes à avouer que toutes les raisons desquelles on peut conclure l'existence des choses matérielles ne sont pas si fermes ni si évidentes que celles qui nous conduisent à la connaissance de Dieu et de notre âme. Mais ce que Descartes recherche, c'est la vérité qu'il est permis d'atteindre à l'entendement fini. Pour atteindre cette sorte de vérité en «usant de sa raison le mieux qui soit en son pouvoir», il suffirait à Descartes de la grande inclination (magna propensio) qui se trouve dans la preuve de l'existence des choses corporelles.fr
dc.language.isojpn-
dc.publisher京都哲学会 (京都大学文学部内)ja
dc.publisher.alternative京都哲學會 (京都大學文學部内)ja
dc.publisher.alternativeTHE KYOTO PHILOSOPHICAL SOCIETY (The Kyoto Tetsugaku-Kai)en
dc.subject.ndc100-
dc.titleデカルトの「大いなる傾向性」 : 『省察』における物体の存在証明の一考察ja
dc.title.alternativeMagna Propensio chez Descartes : Sur la preuve de l'existence des choses corporellesfr
dc.typedepartmental bulletin paper-
dc.type.niitypeDepartmental Bulletin Paper-
dc.identifier.ncidAN00150521-
dc.identifier.jtitle哲學研究ja
dc.identifier.volume562-
dc.identifier.spage45-
dc.identifier.epage64-
dc.textversionpublisher-
dc.sortkey04-
dc.address島根大学法文学部(哲学)助教授ja
dc.identifier.selfDOI10.14989/JPS_562_45-
dcterms.accessRightsopen access-
dc.identifier.pissn0386-9563-
dc.identifier.jtitle-alternativeTHE JOURNAL OF PHILOSOPHICAL STUDIES : THE TETSUGAKU KENKYUen
出現コレクション:第562號

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