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タイトル: フランス反省哲学における神の問題 : ラニョー『神についての講義』をめぐって
その他のタイトル: Le problème de Dieu dans la philosophie réflexive française sur le «Cours sur Dieu» de Juies Lagneau
著者: 杉村, 靖彦  KAKEN_name
著者名の別形: SUGIMURA, Yasuhiko
発行日: 10-Apr-2003
出版者: 京都哲学会 (京都大学文学部内)
誌名: 哲學研究
巻: 575
開始ページ: 28
終了ページ: 55
抄録: «Le tournant théologique de la phénoménologie francaise» (Dominique Janicauld), caractérisation assez superficielle d'une tendance philosophique dominante en France depuis une trentaine d'années, suggére toutefois une possibilité inédite de la philosophie de la religion. En bref, il s'agit de penser Dieu aprés la «mort de Dieu». «Dieu non contaminé par l'être» (Lévinas) ou «Dieu sans l'être» (Marion), par exemple, témoigne de cette tentative hardie de tourner la négation de l'existence de Dieu en l'affirmation de Dieu comme «ce qui n'existe pas». Mais cette tentative ne provient pas que d'une certaine radicalisation de la philosophie phénoménologique. Des considérations équivalentes me semblent se discerner chez Lagneau et Nabert, héritiers de la "philosophie réflexive francaise", courant de pensée maintenant presque oublié. Leur "réflexion" régresse, dans le sillage de Maine de Biran, vers l'intimité plus intime que le moi, où se rencontre un acte absolu. Cet absolu constitue le point de départ pour leur recherche incomparable de Dieu. C'est dans cette perspective que cet article a pour tâche de clarifier la signification des méditations de Lagneau sur la question de Dieu. La réflexion selon Lagneau consiste à nous conduire, par l'analyse régressive de la perception et de la connaissance intellectuelle, à la «reconnaissance» de l'évidence, acte intérieur consistant à s'assurer par une «certitude sans évidence». Certes, l'évidence s'impose à nous de facon nécessaire. Mais l'acte de juger le nécessaire comme tel pour lui consentir ne peut pas être un simple effet mécanique de la nécessité. Cet acte prend conscience de lui-mème de manière différente de la «connaissance tournée vers les choses». Seule cette «connaissance réfléchie sur le sujet» revêt une signification véritablement «métaphysique». Or, cet acte libre au fond de la connaissance intellectuelle ne relève ni de l'existence, ni de l'être, car l'existence correspond à la perception et l'être à la connaissance intellectuelle. Cet acte par lequel on affirme suivant l'évidence que "cela doit être ainsi", relève précisément du "devoir-être". Ainsi se découvre "Tu dois" dans les profondeurs du sujet percevant et connaissant. C'est par ce biais que Lagneau arrive à la question de Dieu qui "n'existe pas" ou "n'est pas". L'acte de consentir à la nécessité, qui est en même temps l'accomplissement de la liberté dans le détachement de son individualité, signifie pour lui "céder la place à Dieu même en nous". Car c'est précisément cet acte intérieur qui prête la "réalisé" à toutes les choses percues et connues. Il s'agit d'une création au sens véritable du terme, création par laquelle le réel provient du néant. Le dépouillement de soi, âme de notre liberté, constitue ainsi le lieu où se réalise Dieu comme amour sacrificiel de soi.
DOI: 10.14989/JPS_575_28
URI: http://hdl.handle.net/2433/273805
出現コレクション:第575號

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