ライプニッツにおける数理と自然の概念と形而上学 (下)

Abstract

Après avoir analysé la conception leibnizienne des mathématiques dans le numéro précédent, nous commencerons dans ce numéro par traiter du sens et de la structure de la métaphysique qui fonde "la loi de continuité" jouant un rôle déterminant dans la justification du calcul infinitésimal et de la notion de "limite". Nous procéderons ensuite dans le deuxième chapitre aux analyses de la philosophie naturelle de Leibniz. Dans ce chapitre, après avoir présenté dans la premiére section quelques idées particulières à la première pensée de sa philosophie naturelle, nous traiterons dans la deuxième section de la formation du "principe de la conservation de la force vive (vis viva)" chez lui et de sa conception de la causalité qu'il fait intervenir dans son système philosophique et définit comme équivalence parfaite entre cause et effet. En outre, dans la troisième section, nous considérerons son idée de "la loi de continuité" dans son application à la physique, à travers le postulat que : "La nature ne fait jamais des sauts". Nous tâcherons de mettre en lumière la structure de son système dynamique. Et dans la dernière section de ce chapitre, nous soulignerons que la dynamique n'est pas le point terminal et définitif de la conception de la nature chez Leibniz, mais qu'il faut selon lui aboutir à travers la conception dynamique de la nature au système de la "monadologie" de l'univers, basé sur la notion de "force primitive (vis primitiva) ". Dans le troisième et dernier chapitre, nous tâcherons d'analyser la conception ultime de l'univers chez Leibniz et son système métaphysique de la monadologie. Ce chapitre se divise en trois sections. Dans la première section, nous analyserons sa conception de la création divine du "meilleur monde", en remarquant surtout qu'il la conçoit comme constitution rationnelle par Dieu, tout en admettant l'intervention du "décret libre" de celui-ci. Ensuite, dans la deuxième section, nous nous attaquerons à la notion leibnizienne de substance qui se base fondamentalement sur "l'unicité" et qui doit s'exprimer logiquement par : "Praedicatum inest subjecto". Enfin, nous terminerons ce chapitre par l'explicitation des relations entre les "monades" et l'univers et par celle de la structure de leur perception de celuici, en examinant le statut et la fonction du corps organique conçu comme appartenant à chaque monade dans la perception de l'univers.