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dc.contributor.author小川, 正広ja
dc.contributor.alternativeOGAWA, Masahiroen
dc.contributor.transcriptionオガワ, マサヒロja-Kana
dc.date.accessioned2008-12-08T09:06:23Z-
dc.date.available2008-12-08T09:06:23Z-
dc.date.issued1980-03-20-
dc.identifier.issn0289-7113-
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/2433/68544-
dc.descriptionこの論文は国立情報学研究所の学術雑誌公開支援事業により電子化されました。ja
dc.description.abstractSi, dans la tradition litteraire d' Homere a Virgile, le guerrier troyen Enee a ete mis sous la protection maternelle d' Aphrodite ou Venus, c' est que, dans le domaine religieux, la legende de ce heros a toujours eu des relations etrolites avec le culte de la deesse, depuis sa genese en Grece jusqu'a son dernier developpement au temps d' Auguste. Dans la presente etude, l' auteur s' est propose de suivre l' evolution de ces rapports, pour montrer en particulier comment les Romains ont assimile et plus tard utilise cette association mythique d' origine etrangere. Voici d' abord les trois principales etapes que l' on peut remarquer de l' origine jusqu' a l' introduction a Rome : 1) La premiere liaison, qui se forma sans doute dans le pays natal des Troyens, semble refleter par sa nature le culte asiatique d' Aphrodite : on apprend par le recit d' Homere (Il., 20, 300sqq. ; etc.) et l' Hymne homerique a Aphrodite qu'il existait en Troade une race se pretendant descendante d' Enee (Aineadai) et que la divinite quid avait enfante leur ancetre fabuleux avait les traits caracteristiques de la Grande Mere de l'Asie Mineure ; aussi peut-on supposer que la figure mysterieuse d'Enee, telle qu'elle est depeinte dans l'Iliade, a ete creee dans ces circonstances religieuses comme un double d'Attis, compagnon de Cybele. 2) Propagee ensuite en Sicile, la legende troyenne se rattacha au culte de l' Erycine, deesse assimilee a l'Aphrodite grecque en sa qualite de divinite de la mer, et lui donna le titre "Aineias" (cf. Denys d' Hal., A. R., 1, 50, 4 ; 1, 53, 1). Ici, la modification des attributions d'Aphrodite (deesse de la fecondite devenue celle de la navigation) s'accorde avec le changement de situation de son enfant parti sur mer en quete d'une demeure fixe. 3) Pour s'acclimater enfin en terre italienne, le mythe et la religion durent subir, l'un et l'autre, des transformations essentielles : tandis que le heros etait romanise et devenait l'incarnation de la "pietas" (vertu cardinale pour le Romain), la deesse s' identifiait a la Venus romaine dont la fonction religieuse consistait a donner aux hommes les faveurs des dieux (venia deum). En adoptant Enee comme fondateur de leur cite, les Romains des premiers siecles pouvaient deja non seulement reconnaitre en lui leur "pietas", mais encore compter legitimement sur l' action propitiatoire de leur divinite protectrice. A partir de cette assimilation, oeuvre incontestablement originale, le groupe Enee-Venus n'a cesse d'incarner la religiosite du peuple romain : par lui s' explique en effet, pendant la periode republicaine, la fete annuelle des Vinalia, dont le mythe etiologique montrait la deesse assumant le role de mediatrice entre Enee et Jupiter et assurant ainsi la victoire de la "pietas" des Romains-Eneades. A la fin de la Republique, c' est essentiellement a partir de l' utilisation politique du culte venusien que la legende a pris son dernier essor : s'efforcant de chercher des appuis divins a leur propre imperium, les grands ambitieux de cette epoque ont de plus en plus revalorise la puissance de la deesse et en meme temps le mythe de l' ascendance troyenne qui leur permettaient de se prevaloir de la faveur exceptionnelle des dieux. Parmi ces hommes d' Etat, Jules Cesar a occupe une place avantageuse grace a sa genealogie mythique (il a appartenu a une famille "troyenne"), et, heritant de la tradition culturelle de son pere adoptif, Octave-Auguste a su stabiliser le culte de "Venus Genetrix" dans la religion officielle restauree. Ainsi, au debut de l' empire romain, la deesse a-t-elle recu le plus juste hommage de sa "posterite", pour avoir permis l' accomplissement de l' ancienne promesse faite a son fils par les Dieux olympiens (cf. Il., 20, 307-308 ; Aen., 1, 257-296).fr
dc.format.mimetypeapplication/pdf-
dc.language.isojpn-
dc.publisher京都大学文学部西洋古典研究室ja
dc.publisher.alternativeDEPARTMENT OF CLASSICS, Faculty of Letters, Kyoto Universityen
dc.subject.ndc902-
dc.titleArchaeologia Vergiliana : アエネアス伝説と女神信仰ja
dc.title.alternativeArchaeologia Vergiliana : La legende d' Enee et le culte de la deesseen
dc.typedepartmental bulletin paper-
dc.type.niitypeDepartmental Bulletin Paper-
dc.identifier.ncidAN10138475-
dc.identifier.jtitle西洋古典論集ja
dc.identifier.volume1-
dc.identifier.spage41-
dc.identifier.epage66-
dc.textversionpublisher-
dc.sortkey04-
dc.address京都大学ja
dcterms.accessRightsopen access-
dc.identifier.pissn0289-7113-
dc.identifier.jtitle-alternativeCLASSICAL STUDIESen
出現コレクション:I

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