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完全メタデータレコード
DCフィールド | 値 | 言語 |
---|---|---|
dc.contributor.author | 沢崎, 壮宏 | ja |
dc.contributor.alternative | Sawazaki, Takehiro | en |
dc.contributor.transcription | サワザキ, タケヒロ | ja-Kana |
dc.date.accessioned | 2007-05-09T08:04:23Z | - |
dc.date.available | 2007-05-09T08:04:23Z | - |
dc.date.issued | 1997-09-01 | - |
dc.identifier.issn | 0914-143X | - |
dc.identifier.uri | http://hdl.handle.net/2433/24584 | - |
dc.description.abstract | Descartes, en ayant parti du détachement de l'esprit des sens, sitôt après avoir établi le Cogito, attribue le sentir au penser. C'est paradoxal. Bien que l'on puisse trouver la clef de l'énigme, c'est encore plus paradoxal. En déclarant qu'«il est très certain qu'il me semble que je voie», qu'est-ce que Descartes veut dire? Selon J.-L.Marion, repondre à la question à partir de «l'intentionalité» est faux. Car, l'interprétation intentionnelle aboutit à la scission du Je (Ichspaltung). La séparation du sujet tendant et de l'objet tendé (l'extase) est le point de départ de l'intentionalité. Cependant, avec Descartes, le Cogito se réalise par la force de l'immédiateté. La certitude de «me sembler voir» signifie l'immédiateté du Cogito. M.Henry l'appelle «l'auto-affection». C'est sentir en s'éprouvant. Selon lui, Descartes a, cependant, perdu le fait primitif de l'auto-affection en même temps qu'il l'a trouvé. Il semble, du premier coup, que c'est le cas dans sa épistémologie métaphysique. Avec Marion, par contre, le fait primitif, au lieu de se perdre entièrement, s'est redécouvert et avancé à «la générosité» vers la fin de sa vie. Pour Descartes, le fait primitif a survécu dans la morale. Mais, à mon avis, le fait primitif de l'auto-affection, au contraire de l'opinion de Henry ou Marion, depuis le Cogito, ne s'est jamais perdu, même dans sa épistémologie. C'est par la même analyse de Marion que ça se met en lumière. Or, si l'auto-affection dans la sensation est certaine, pourquoi Descartes part-il du doute des sens? De quel aspect des sens doute-t-il? C'est la relation entre le contenu représenté de l'idée sensible et la cause extérieure. C'est le signe du grand intérêt de Descartes, réaliste, à la réalité. | fr |
dc.format.extent | 883988 bytes | - |
dc.format.mimetype | application/pdf | - |
dc.language.iso | jpn | - |
dc.publisher | 京都大学哲学論叢刊行会 | ja |
dc.title | 思惟の様態としての感覚 | ja |
dc.title.alternative | La Sensation comme Mode de la Pensée | fr |
dc.type | departmental bulletin paper | - |
dc.type.niitype | Departmental Bulletin Paper | - |
dc.identifier.ncid | AN00005497 | - |
dc.identifier.jtitle | 哲学論叢 | ja |
dc.identifier.volume | 24 | - |
dc.identifier.spage | 1 | - |
dc.identifier.epage | 13 | - |
dc.textversion | publisher | - |
dc.sortkey | 01 | - |
dcterms.accessRights | open access | - |
dc.identifier.pissn | 0914-143X | - |
出現コレクション: | 第24号 |

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