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タイトル: | 哲学者のパラドックス―ディドロの唯物論あるいは人間学― |
その他のタイトル: | Paradoxe sur les philosophes ― le matérialisme diderotien ou l'anthoropologie ― |
著者: | 沢崎, 壮宏 |
著者名の別形: | Sawazaki, Takehiro |
発行日: | 1-Sep-2003 |
出版者: | 京都大学哲学論叢刊行会 |
誌名: | 哲学論叢 |
巻: | 30 |
開始ページ: | 28 |
終了ページ: | 41 |
抄録: | Diderot, premier philosophe des lumières, chef des encychropédistes, mais minimisé aujourd'hui au nom de son caprice, incame le paradoxe sur les philosophes, l'aporia du fondationisme, difficulté foncière moderniste de radicalement se justifier. Lui, idéaliste empirique, ne se lasse jamais de condamner le dogmatisme, religieux ou philosophique, alors qu'il est toujours partisan du matérialisme radical avec conviction, cela dit, dont il abandonne à la fin la totale vérificabilité, pas du tout désespéré, mais très volontiers. Paradoxe ? Je réponds oui. Cependant, à vrai dire, la philosophie diderotienne, paradoxale d'ailleurs, n'est point contradictoire, seulement très compliquée. Comment done ? Diderot, sensualiste, est tellement sensible à la finitude de l'esprit humain qu'il se décide à se résigner à tâtonneur, en renversant sa valeur pour découvrir la perfectibilié de l'homme, la condition de possibilité de la science et la morale anthropologique. L'anthropologiste tâtonne et zigzague donc toujours, sans jamais avancer tout droit, ni jamais sauter, ni jamais s'arrêter, toujours en visant le but en vaine. Le but, ou bien l'horizon, c'est exactement le statut de la science humaine, et l'établir, c'est bien le travail des philosopher. Aussi, Diderot, philosophe probabiliste, adopte la doctrine matérialiste radical que les nouvelles observations microscopiques lui semblent soutenir, en tant que l'hypothèse le plus probable, non que la thèse bien prouvée. De toute faҁon, le matérialisme diderotien ou l'anthropologie, c'est le système à jamais hypothétique, sans jamais définitivement vérifiée. Alors, on se demande s'il nous permet la progression, truisme des philosophes des lumières? Si oui, sur quoi se repose-t-elle ? Sur le sens commun, Diderot nous répond t-il, qui est le sentiment «auquel nous sommes le plus habituellement revenus». Je conclue donc que l'anthropologie diderotienne est la philosophie du sens commun. |
URI: | http://hdl.handle.net/2433/24612 |
出現コレクション: | 第30号 |
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